Au secours, je me sens bloqué !

8 Oct 2022 | Développement personnel

Fréquemment, lorsque je demande à mes consultants l’objet de leur venue, ils me répondent « je me sens bloqué ! ». Souvent suivi par « mais je ne sais pas ce qui me bloque ». Je leur réponds que ce n’est pas grave de ne pas savoir, la séance mettra le doigt sur les sujets à travailler. Mais je sens bien que la personne se sent démunie face à son mal-être… Si vous aussi, vous vous sentez perdu et bloqué, cet article est fait pour vous !

Pourquoi se sent-on bloqué ?

Que se cache derrière cette phrase récurrente « je me sens bloqué » ? J’ai pu constater que c’était une façon de dire « je n’arrive pas à avancer, je n’arrive pas à sortir de ma façon de fonctionner ». Quand je demande au consultant « Savez-vous ce qui vous bloque ? », 90% du temps la personne me dit que non. Elle le ressent mais ne l’explique pas.

En somme, elle voit bien qu’elle n’arrive pas à atteindre ses objectifs mais elle a du mal à mettre le doigt sur la raison. Et ce, à cause d’une fausse croyance qui a la dent dure : si je connaissais l’origine de mon blocage j’aurai les choses en main. Ainsi, si je n’ai pas trouvé la solution, c’est que je ne sais pas d’où cela vient.

Eh bien c’est faux ! Savoir permet assez rarement de changer les choses. Si demain vous comprenez que le manque de confiance en vous est dû à votre blessure de dévalorisation, cela ne la fera pas disparaitre comme par magie. En revanche, il est fort probable que cette blessure vous freine dans votre évolution, qu’elle participe à ce sentiment d’être « bloqué », « immobilisé », »stagnant ».

Mais d’où viennent ces blocages qui nous handicapent et dont on se débarrasserait bien volontier ?

La source d’un blocage

Pour commencer, il est bon de rappeler que ce qui nous bloque est en nous. Même si il est confortable de le penser pour éviter de se confronter à soi-même, l’Autre est rarement la source de nos problèmes. Il est plutôt un miroir qui amplifie ce qu’il est souhaitable de travailler chez nous.

C’est tout au long de notre enfance, phase clé de notre construction, que nous allons développer des mécanismes. Ces mécanismes ont plusieurs origines possibles, ils peuvent être :

  1. Transmis par les générations avant nous. Exemple : je suis de nature anxieuse comme ma mère et ma grand-mère. Je me fais du soucis en permanence.
  2. Développés avec notre éducation. Exemple : j’ai évolué dans une famille non communicante où personne ne parle de ce qu’il ressent, de ses émotions, de ses sentiments. De ce fait, je n’ai pas appris à parler de moi. Je suis bloqué lorsque mon conjoint me demande de m’ouvrir à lui.
  3. Installés en réponse à un contexte. Exemple : j’ai eu une mère dépressive et petite je me suis donnée pour mission de la « sauver ». De plus, étant l’ainée de la famille et ma maman étant psychologiquement indisponible, j’ai joué le rôle de seconde maman pour ma fratrie pour compenser. Ceci à développé chez moi ce besoin d’aider les autres et m’enferme aujourd’hui dans un rôle de sauveuse.
  4. Mis en place en réaction à un événement. Exemple : petite mes parents se sont séparés et mon père est parti refaire sa vie dans une autre ville sans montrer l’envie de me voir. Je me suis sentie abandonnée. Depuis j’ai une grosse blessure d’abandon qui me rend très dépendante dans mes relations affectives.

Ces mécanismes vont s’ancrer, devenir des vérités absolues dans le temps au fil de nos expériences. Si l’on reprend les 4 exemples précédents :

  1.  « L’anxieux » : même si elle essaye de tout anticiper pour apaiser son anxiété, cette personne doit régulièrement faire face à des imprévus lui confirmant que le monde est angoissant. Cette croyance nourrie son anxiété et son besoin de contrôle.
  2. « Le non-communiquant » : poussée dans ses retranchements, cette personne a déjà essayer de parler de ses ressentis. Mais n’étant pas du tout à l’aise avec la communication, elle a vexé son interlocuteur, confirmant ainsi la croyance qu’il vaut mieux tout garder pour soi.
  3. Le « sauveur » : cette personne va se sacrifier dans ses relations et se fera quitter ou tromper car elle n’aura pas su poser ses limites. Ceci la confortera dans sa croyance qu’on ne l’aime que si elle donne et non pour ce qu’elle est vraiment (en effet, s’étant totalement oubliée depuis l’enfance, le « sauveur » n’a pas conscience de sa valeur sans le prisme de l’Autre).
  4. « Le dépendant » : cette personne va chercher la fusion dans ses relation pour compenser sa blessure d’abandon. Mais ce comportement étouffant va éloigner l’autre qui finira par partir, renforçant sa peur phobique de l’abandon.

Tous ces mécanismes nous freinent, nous pénalisent, nous limitent, nous enferment dans des situations qui se répètent inconsciemment. Or, lorsque nous souhaitons agir différemment, nous sommes BLOQUÉS !

Mais rassurez-vous, la vie est bien faite. Tout ce qui existe peut se modifier. C’est le concept d’impermanence. Rien n’est immuable, rien n’est figé, tout peut évoluer. Même nos mécanismes qui ont la peau dure !

Quelle est la solution à mes blocages ?

Nos fonctionnements sont ancrés dans notre inconscient. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est très compliqué de les modifier seul, avec son conscient.

La première clé du changement est d’accepter que vous avez besoin d’une aide extérieure. Dans chaque situation, il est bon d’essayer par soi-même. Mais si rien ne bouge c’est qu’il est l’heure de demander de l’aide. Se faire accompagner n’est pas un signe de faiblesse, c’est au contraire une preuve de maturité. Cela signifie que vous prenez la responsabilité de votre mal-être et que vous avez la volonté d’aller mieux.

Il existe aujourd’hui un grand panel de thérapies et de pratiques pour vous aider à atteindre vos objectifs. Il n’y a pas de technique miracle. Même si je serai tentée de vous dire que la kinésiologie est quand même très puissante ;). Il y a la ou les techniques qui vous conviennent. Il est possible de combiner deux pratiques. Personnellement, je travaille en combo avec des psychologues et des ostéopathes. Il est cependant préférable de laisser un peu de temps entre chaque séance pour ne pas créer d’interférences entre les techniques.

La seconde clé sur le chemin du mieux-être est la persévérance. Certaines séances pourront vous bouleverser, vous amener à vous confronter à des peurs. Mais connaissez-vous un domaine de la vie qui ne demande aucun effort ? Le thérapeute peut vous accompagner, vous guider, vous ouvrir des portes. En revanche, ce sera à vous de les franchir et cela personne ne pourra le faire à votre place.

Alors, au fur et à mesure du chemin et délestés des fonctionnements dont vous ne voulez plus, vous ressentirez les fruits de votre investissement. Vous prendrez de meilleures décisions, vous ferez des choix et des rencontres bien plus en accord avec vos aspirations.

C’est tout ce que je vous souhaite 😉

Sophie Chérif kinésiologue Toulouse Balma

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Sophie Chérif

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Le blog de Sophie me permets d’écrire des articles sur des sujets qui me passionnent et qui j’espère vous seront utiles.
Je vous souhaite une bonne lecture !

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