Si tu es enceinte ou projettes de l’être, cet article est pour toi !
Mon Mini vient de souffler sa première bougie, l’occasion pour moi de vous parler de cette première année.
Hormones, quand tu nous parles
Tes hormones t’ont fait un énorme appel du pied. Tu as commencé à voir des ventres ronds partout, à sourire bêtement aux bébés et à regarder l’amoureux avec tendresse dès qu’il avait sa nièce de 3 mois dans les bras. Alors tu as fini par comprendre et par céder. Te voilà donc enceinte de « bb 1 » et ta première écho vient de fixer la « dpa » (t’inquiètes, tu seras vite experte en sigles de blogs de grossesse). Ton petit bidon s’arrondit, ton teint est radieux, tes cheveux sont brillants. Tu respires la sérénité. Profite ma vieille, dans quelques mois tu n’auras plus la même allure. Tu te sentiras lourde et volumineuse. Tu marcheras comme un canard boiteux et tu ne pourras même plus faire tes lacets toute seule. À ce moment là, tu n’auras qu’une hâte, rencontrer bébé!
Première grande étape, l’accouchement
La date présumée d’accouchement approche à grand pas. Tu as déjà des contractions d’entrainement. De mémoire, tu sais que le jour J elles sont censées s’amplifier mais franchement tu n’as pas tout retenu des cours de prépa à l’accouchement. Donc tu attends avec impatience les vraies contractions pour courir à la maternité et rencontrer enfin bébé. Puis un beau jour, tu comprends que l’heure est arrivée. On est loin des gentilles contractions que tu connaissais. Celles-ci te mettent carrément en apnée. Si tu es chanceuse, elles seront efficaces et tu arriveras à la mater dilatée à 3, pile poils pour avoir la péridurale. Si comme moi tu as moins de chance, tu resteras longtemps, très longtemps à 2 avant d’être éligible à la péri. Dans ce cas, prépare toi à vivre un vrai marathon. Des heures de contractions sans répit. Pour surmonter l’épreuve, n’écoutes pas les infirmières, demande à l’amoureux de te trouver à boire et à manger. Sinon tu risques l’hypoglycémie au moment de pousser. Pour l’avoir vécu, c’est comme souffler dans un ballon percé. Ou comme sprinter à jeun après 20h de course à pieds. Je pense que dans ce cas, une bonne préparation à l’accouchement peu faire toute la différence. La mienne était pourrie… Si celle que tu es en train de suivre ne t’emballe pas, n’hésite pas à en changer et à refaire le cours sur la poussée.
Les 4 jours à la maternité
Après l’effort, le réconfort : Mini est enfin là. Sa petite bouille toute frippée et congestionnée te fait déjà craquer. Commence alors le séjour à la maternité. Pour te faire une idée, c’est comme un week-end dans un hôtel noté 0,9/5 sur TripAdvisor. La bouffe est mauvaise, l’insonorisation est inexistante, le matelas du lit à la forme de tous les dos qui se sont allongés avant toi. Mais le ménage est fait tous les jours et tu peux appeler la réception à toutes heures en cas de besoin. C’est plutôt rassurant parce qu’au départ tu sais pas trop t’y prendre. Le bain, le cordon, les croutes de lait… Profite de ces 4 jours pour te faire la main. À la maison tu n’auras que Google pour te renseigner. Je ne vais pas te mentir, tes 3 nuits seront pourries et tu ne pourras pas faire la grasse mat (le petit dej c’est à 7h pile même si t’as pas faim). Mais l’adrénaline que sécrète ton corps te permettra de tenir. Le plus compliqué c’est de voir que Mini n’est plus là mais que ton ventre lui n’a pas dégonflé. Ton corps ressemble à une sorte de chamallow géant en moins appétissant. Sans parler des lochies (saignements post-partum, miam-miam). Je te préviens, ce n’est pas le moment où tu te sentira au top de ta féminité. Pas étonnant qu’à ce moment là, avec la chute des hormones, on puisse avoir un petit coup de mou. Je ne te cache pas que j’ai versé ma larme dans la salle de bain en voyant l’étendu des dégâts. Heureusement, la présence de Mini est incroyable. Ce Mini-moi, ce Mini-nous. N’hésite pas à le coller contre toi et à ressentir la chaleur de son mini-corps pour oublier le reste. Le peau à peau favorise la sécrétion d’ocytocine, l’hormone de l’attachement. Un bon moyen de lutter contre le risque de dépression post-partum…
Un bébé c’est comme un séisme de magnitude 5 sur l’échelle de Richter
Mini a bien grossi, vous avez donc votre billet retour pour la maison. Tu poses Mini dans son cosy et tu regardes l’amoureux en te disant, ça y est on est une famille, la nouvelle aventure peut officiellement commencer. En arrivant, la maison risque de te paraitre un peu vide. Un peu comme quand tu rentrais chez toi après 15 jours de colo. Mais tu prends doucement tes marques avec Mini et l’amoureux. D’ailleurs, tu n’as qu’une envie, c’est te mettre au lit en famille pour enfin te reposer. Sauf que pour Mini, le jour et la nuit n’est qu’un vaste concept. En plus, Mini a faim à toutes heures, il à le ventre fragile et il n’aime pas toujours être seul dans son berceau. Commence alors la période la plus dure de l’aventure: les fameux premiers mois. Ceux des coliques, des régurgitations, des pleurs de Mini pendant des heures, des bercements à bout de bras pour tenter un apaisement, des larmes versées solo dans la cuisine ou le salon parce que ton cerveau est au bord de l’implosion et ton corps est à bout de force. Si tu n’en peux plus et que tu as des envies de meurtres envers Mini et ses cris, trouve le moyen de le faire garder. Tu as besoin de te reposer pour retourner au front. Profites-en pour faire un vrai repas, prendre une bonne douche ou faire caca tranquille. Arme-toi de patience, c’est 2/3 mois difficiles. Ce qui m’a semblé le plus dur à ce moment là, c’était de prendre conscience de la fin de ma liberté. Tout ce qui semblait évident avant Mini était devenu compliqué. Même aller chercher le pain au bout de la rue si il avait décidé de se mettre à hurler, de vomir sur mon pull ou de faire dans sa couche. Les premiers jours, tu réalises que tu as troqué ta petite vie nombriliste pour une existence dédiée aux besoins de Mini.
Le calme après la tempête
Mais heureusement la vie est bien faite. Mini est tellement mignon que ton coeur va devenir un puit sans fond. L’amour que tu lui porteras sera sans limites. En plus, Mini va grandir super vite. Chaque jour aura son lot de nouveautés. Viendra alors le défilé des premières fois. Premier sourire, premier areuh, première dent, premier Maman… Il te montrera chaque jour un peu plus son attachement et te rendra de plus en plus gaga. La seule chose qui ne changera pas, c’est la qualité de ton sommeil. Quand tu te diras chouette Mini fait ses nuits, ce sera sans compter sur l’épidémie de gastro ou de bronchio à la crèche. Pour certains, il y a aussi les dents, les terreurs nocturnes, les grosses faim à 6h du matin, les réveils sucette… Tu peux déjà commencer à faire le stock de Juvamine, tu en auras bien besoin. J’imagine que tout ça passe avec le temps et que viendra un jour où Mini ne sera plus si mini et qu’il pourra jouer tout seul si maman dort, se faire un bol de céréales si il a faim et chercher lui même sa sucette au pied du lit. En attendant, profitons de ses petits pieds, de son gros bidon et de ses joues moelleuses parce que je vous confirme, ça grandit trop vite les Minis!!
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Sophie Chérif
Le blog de Sophie me permets d’écrire des articles sur des sujets qui me passionnent et qui j’espère vous seront utiles.Je vous souhaite une bonne lecture !